Catherine URSIN, artiste plasticienne, poétesse, performeuse

En résidence d'artiste à Lyon 3 | 2021 - 2022

À l'occasion de la 9ème édition de la Biennale Hors Normes de Lyon - BHN9




Catherine Ursin situe le « corps » au cœur de son œuvre. Corps dessinés, sculptés, photographiés, corps sexués, violentés, torturés. Corps-à-corps percutant et brutal de déesses pariétales et de monstres sidéraux. De la gestuelle picturale au sol jusqu’à l’expérience de la performance, le corps demeure en mouvement perpétuel. Dans un rythme effréné, Catherine Ursin traverse les techniques ne conservant que la puissance du rouge et la profondeur du noir. Les frontières se brisent et l’espace est investi. Elle y déploie ses formes humaines hybrides, relie les contraires, concilie les antinomies et les oxymores. Entre cruauté et bienveillance, elle projette sa peinture comme une tentative de guérison, puise l’énergie dans les échanges et convie des complices de jeu à une catharsis performée.

 

UNE ANNÉE AVEC CATHERINE

 

Dialogue entre Catherine Ursin et des étudiants de l'Université Jean Moulin Lyon3,
mardi 21 septembre 2021


 

31 août 2021 | Fresque murale : Sans titre

Avec le soutien du CROUS de Lyon, Catherine Ursin a ouvert sa résidence en réalisant la fresque, Sans Titre, au Resto’ U de la Manufacture des Tabacs. Intrigants, perturbants, ces corps polygenres en suspension soulèvent de multiples interrogations auprès du public. Leur curiosité encourage leur regard à scruter le pilier couvert d’inscriptions.

Catherine Ursin, ne souhaitant pas dévoiler l’origine de son projet, laisse les spectateurs créer leur propre symbolique, dans l’admiration, la peur ou le dégoût. À cette occasion, le témoignage des publics a été enregistré et diffusé lors du vernissage, le 29 novembre 2021.




Les étudiants et les personnels témoignent :




 





 





 


©France Laredo & Vincent Noclin



Le public témoigne :




Témoignages recueillis par John Chacal - Étudiant du Point Culture


 

Sur le pilier qui fait face à la fresque, l'artiste a retranscrit à la peinture noire et rouge des extraits de témoignages.

©Mickaël Froppier-Jacquet


L'art pour fasciner-
Endroit idéal pour placer cette œuvre-
Lieu de fréquentation où chaque étudiant.e.s va pouvoir se l'approprier...ou pas-
Pulsion de vie/Pulsion de mort-
Aquatique et aérien-
Douceur-
Ne laisse pas indifférent.e.
Résilience-
Proposition de titre : Les abysses-
Les silhouettes crient et hurlent dans le silence d'un restaurant universitaire entièrement vide-
Le brouhaha et la foule des étudiant.e.s couvrent le bruit que peux faire la fresque-
Œuvre en miroir et complémentaire à l'environnement et à l'humanité qui défoule devant-


Extrait d'inscriptions sur le pilier

1er sept au 28 nov 2021 | Installation : La Liberté ou la mort


Cette installation plastique réalisée dans la Cour Sud de la Manufacture des Tabacs est constituée d'une fresque de papier encollée sur un petit muret surmontée d'une bâche à trois volets. Autour sont adossés aux arbres des personnages métalliques mystérieux...

Elle apparaît en écho à la fresque murale réalisée au Resto’ U de la Manufacture des Tabacs, en partenariat avec le CROUS de Lyon.





©Vincent Noclin


Cette installation est inspirée par l’histoire révolutionnaire d’Haïti, son drapeau noir et rouge où viennent s’inscrire en lettres blanches la liberté ou la mort dès 1803... Touchée par les écrivains, cinéastes, artistes, plasticiens, vidéastes, haïtiens de toutes générations, de FRANKÉTIENNE à Ricardo BOUCHER, en passant par Jacques Stephen ALEXIS, Edna BLAISE, Raoul PECK, Pierre-Louis HÉROLD, et tant d’autres... Mais aussi influencée par les peintures de danses macabres, les costumes des fêtes des morts et les gravures de POSADA, Catherine URSIN réalise une installation plastique poignante au cœur de la Manufacture des Tabacs.

Haïti m’a chavirée... Haïti m’a bouleversée... Haïti m’a ébranlée... Je lui voue une admiration sans failles, une inconditionnelle passion qui me berce dans une violente tendresse d’une famille retrouvée. (C. Ursin)
 

Quelques images du processus de créations :






©Vincent Noclin



Sculpture, fresque murale ou suspendue, La liberté ou la mort est une installation évolutive, subissant le temps et les intempéries. Créatures fantastiques ou démoniaques, squelettes jaillissant du sol et laissant leurs traces sur la pierre où d’ordinaire se reposent les étudiants, le paysage de la Manufacture expose un spectacle mutique. Brûlures et déchirures exsudent de multiples chants et cris offerts en rituel, à la gloire du passage cyclique de la vie et de la mort.

 

La Déchirure me foudroie
Le 15 octobre 2021

Par John Chacal accompagnée de
Catherine Ursin & Mickaël Froppier-Jacquet
 

Cette lecture performée anime les voix des silhouettes. Les fresques se refusant à la pérennité, de par leur support et leur lieu d'exposition, sont arrachées, déchirées. Ponctuant la lecture, gestes et paroles collaborent pour célébrer la Mémoire des invités de papier.







 





©France Laredo

1er sept au 28 nov 2021 | Exposition : "Vous êtes une fleur unique que le monde ne veut pas laisser vivre*"

Vous êtes une fleur unique que le monde ne veut pas laisser vivre
Antonin Artaud, Suppôts et Supplications, 1947


Catherine Ursin - Mon jardin luxuriant Catherine URSIN expose des dessins, sculptures, installations, poèmes et vidéos.

La salle devient un lieu d’exposition et de travail, en mouvement et changement perpétuels, s’agrémentant au fur et à mesure de nouvelles œuvres, de croquis, de textes, de vie…

L'exposition se développe sur plusieurs mois et évolue au gré de 5 mouvements qui nous font voyager dans un univers caustique et abondant.





Catherine URSIN, "Mon jardin luxuriant"


 

1er mouvement : La liberté ou la mort 
Du 1er au 16 septembre

En écho à la fresque murale réalisée au Resto’ U de la Manufacture des Tabacs, en partenariat avec le CROUS de Lyon et à l’installation plastique La liberté ou la mort en cours de réalisation en Cour Sud.

En compagnie des artistes haïtiens Lesly Pierre-Paul, Hérold Pierre-Louis, Leonce Love, Kervens Louis, Kevin Pierre, Claude Saturné
 

L'expo en images





©Vincent Noclin


 

Vernissage de l'exposition
Le 20 septembre
Ce vernissage a été l'occasion pour les publics de découvrir l'univers de Catherine Ursin, non seulement à travers cette exposition mais aussi via ses deux fresques : Sans titre au Resto'U et La liberté ou la mort en Cour Sud.
 



©Elena Colucci



 

2e mouvement : C’est pour cela qu’on aime les libellules
Du 17 septembre au 10 octobre

Cette étape se déroule dans le cadre de la 9e Biennale Hors Normes dont le thème est "C'est pour cela qu'on aime les libellules".
 

L'expo en image



©Elena Colucci / Vincent Noclin


C’est pour cela que je n'aime pas les libellules

Tu es cruelle et carnassière/violente et insolente/Prête à tout bouffer pour assouvir ta faim vorace/Une vraie salope aux mandibules acérées/Une tueuse impitoyable/malsaine et sans cœur/Une guerrière redoutable/dévoreuse irrassasiée/Et quand tu décides de te sortir la tête de l’eau/Tu déchires ta carapace/dévoilant ton corps flasque et gluant/Tu te dores au soleil espérant devenir belle et élégante/Te pares de couleurs charmantes/Vives et métallisées mais trompeuses/Ce n’est que pour séduire/combler ton obsession /tromper ta proie/Dans une violence inouïe/n’écoutant que ton instinct prédateur/tu chopes ta victime au cou/la maintient furieusement de tes doigts crochus pour la remplir de ton sperme dans un râle inaudible/Repue et dédaigneuse/tu l’abandonnes comme une chienne gonflée de mort/Avide et obnubilée/tu continues à t’acharner/inlassablement sur de nouveaux sacs à foutre/C’est pour cela que je n’aime pas les libellules/Mais à l’automne tu seras morte





 
3e mouvement : Retours de Moria
Du 11 au 18 octobre

Ce mouvement donne à voir des témoignages d’artistes du collectif Art in the Jungle et d’artistes migrants, avec Nathalie Bardou, Antonin Heck, Sandrine Bestel et la classe de Terminale CAP du lycée Jean Mermoz à Monsoult, Romain Langlois, Aurélien Gillier, Mahmud Nasimi, Mahbuba Khawari, Mallzeyihmafeue, Najib Hossaini, Shukran, Marzia, les adolescents du centre Pikpa à Mytilène en Grèce, Salam Noah, Jason Noah, Ismail Noah.
 

Catherine URSIN nous propose également une lecture de poèmes « J’ai vu... »




L'expo en images



©Vincent Noclin / Mickaël Froppier-Jacquet 


 

Lecture performée : Le Retour de Moria
Le 11 octobre 2021

Matière sonore : Eddy Saint-Martin, artiste plasticien, peintre, sculpteur, musicien
Lecteurs & lectrices : Nathalie Bardou, Pierre Carlier Bollinne, Mickaël Froppier-Jacquet, Catherine Ursin

Cette performance nous offre une lecture d’extraits d'Un afghan à Paris de Mahmud Nasimi, éditions du Palais, 2021. Elle est aussi l'occasion d'entendre une lecture de lettres échangées entre une classe de terminale CAP et de jeunes réfugiés du camp de Pikpa, à Mytilène « Moria, dis-moi qui tu es »,

 

Visionnez la vidéo !


 

Quelques images de la lecture performée



 ©Elena Colucci / Nathalie Bardou

 

Catherine URSIN nous propose également une lecture de poèmes «J’ai vu...»


 
4e mouvement : Encore est un temple
Du 19 octobre au 4 novembre

L’exposition met en place l'univers de Ben Gazzara, le héros de la performance "Encore est un temple".
 

Naissance de Ben Gazzara dans des conditions affreuses et magiques, sous le signe de la corruption et de la mort. Puis les rencontres sauvages, d’amis, d’inconnus et le temps passé dans l’ennui solitaire. La violence, le sexe, le délire comme outils pour y palier quand ces autres “salissants” disparaissent. Gazzara ne naît pas vierge, tout le monde, tout le temps écrit sur lui, identité baroque. Naissance en conséquence, d’une mythologie personnelle, autour de la magie, des oiseaux et des poissons. Des rituels se mettent en place, espoir possible de se (re)trouver.

La structure familiale écartèle l’identité chaque fois un peu plus, la fragmente, la renomme. Se côtoient très vite différents enseignements, différents maîtres mais au fur et à mesure tous se désagrègent, se ridiculisent, perdent de leur autorité, sauf un, le maître imaginaire. Se déploie un monde irréel, malade, en réponse à une existence de malade imaginaire. Les rêves seront le premier territoire de contamination. Commettre un crime irréparable, symbolique, se mettre dans l’impossibilité de rester et partir, enfin. Se souiller et souiller une figure respectable, le vieil épicier asiatique. Prendre des mesures sacrificielles, rituelles, pour se désengager du monde. Aller à l’aventure, explorer vraiment ?

Mais vite, la vie d’adulte, le travail, les responsabilités, le quotidien, un ennui nouveau. La mémoire, la nostalgie comme seuls compagnons. Ces derniers, sournois, déforment le quotidien, le rendent plus affreux encore, en inventant un passé aux allures de paradis perdu. Cet ennui, cette morosité plus sourde, plus violente, plus gluante que celle de l’enfance y répondre une nouvelle fois par l’imaginaire, violent et sexuel. Besoin de vengeance, de destruction, de soi et de l’autre. La mythologie créée lors de l’enfance autour des oiseaux et des poissons légitime tout, le pire aussi.

Finalement, le rêve et le délire emportent tout, occupent tout l’espace de vie et de pensée. La vie se recroqueville, se ratatine, s’enfonce dans la pensée et déshabite complètement le monde réel, le monde des autres. Plus de place pour autre chose que soi-même et le délire de soi. Suicide. Période post-mortem où les personnages qui ont entouré l'existence de Ben Gazzara reviennent sur leurs rapports avec lui. C’est la vie après la mort, à travers les souvenirs que les autres gardent de nous. Comme un dernier soupir, un dernier rêve, il se fait une dernière fois rêver et puis, Rien.
 

Kenny Ozier-Lafontaine






©Vincent Noclin



 

Performance pluridisciplinaire : Encore est un temple
Le 4 novembre 2021
 

Catherine URSIN - Encore est un temple
Avec Kenny OZIER-LAFONTAINE, CHARKO & Catherine URSIN

En partenariat avec l’Espace Pandora dans le cadre du festival Parole Ambulante








L’enfance, la mort et le rêve sont notre point de départ.
Trois mots pour trois protagonistes.
Trois artistes pour trois moyens d’expressions,
la poésie,
la musique
et la peinture.

Nous voulons confronter nos trois techniques et chercher l’endroit
où elles se rejoignent et se complètent,
intégrant regards et écoutes de l’autre.
Mais aussi trouver les limites, chercher le point de rupture qui
empêche, annule ou distord l’expression de l’autre.
Aller-retour entre respect et irrévérence, silence et cri,
immobilité et mouvement, complicité et désaccord.
Aller jusqu’au bout de nos propres limites,
de nos épuisements et de nos différences.
Pour cette performance,
nous puiserons dans nos enfances,
convoquerons nos morts
mais n’oublierons jamais nos rêves.
Encore et encore...

En savoir plus

 

La performance en images




©David Venier

 

5e mouvement : Je me suis fondu dans la grande histoire
Du 5 au 27 novembre
Exposition en écho à l’atelier transdisciplinaire et collectif de création plastique du même nom dirigé par les artistes plasticiens Loren, Guy Dallevet et Catherine Ursin

L'atelier "Je me suis fondu dans la grande histoire" est constitué d'un groupe d'échanges afin de créer son propre habit, reflet de ses carcans, ses empêchements, ses entraves, ses peurs puis de ses combats libératoires. La performance de restitution présentera différentes réalisations habitées par leurs créateurs qui inviteront le public à partager ce moment salvateur.
 

L'expo en images





©Vincent Noclin
 

23 mars 2022 : Performance : Dilemme Amer


Avec Gilles U. & Catherine URSIN accompagnés de Mélanie Ancey, Noémie Anger, John Chacal, François Xavier Guisnet, Laurence Hainque, Anaïs Jean-Elie, Manon Murat, Claudine Olivier & Andy Viallat

En partenariat avec la LICRA-AURA

À l'occasion de la Semaine d’actions et d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme

La performance questionne l’état de choix tragique et de décision insoutenable impactée par une situation critique alors que nos démocraties prônent l’égalité des êtres humains.

« Qui doit être sauvé quand tout le monde ne peut l’être ?
L’art est-il la catharsis du monde ?
Comment gérer la culpabilité et vivre avec la tragédie du choix ?
L’entraide est-elle encore possible l’un envers l’autre ? »

La performance en images






©David Venier / Bernard Pilorgé

31 mars 2022 | Performance : Je me suis fondu dans la grande histoire
Je me suis fondu dans la grande histoire
ATELIER TRANSDISCIPLINAIRE COLLECTIF
Dirigé par Catherine URSIN, Guy DALLEVET & LOREN

Les étudiants et personnels ont été conviés durant l'année universitaire 2021-22 à participer à un atelier au croisement des arts.

Atelier transdisciplinaire et collectif de création plastique (toutes techniques confondues) et d’écriture poétique croisant la musique, le chant et le geste. Cet atelier ouvert aux étudiants (avec bonification culture) et au personnel de l’université se voudra comme une fabrique d’observation du soi, de l’autre et du commun.

Visions sur le monde extérieur se confrontant à l’intime, de son for intérieur vers l’universel, allers-retours en interaction et en mouvements incessants au travers de masques, dans le sens africain du terme, c’est à dire qui se composent du visage du masque, du costume avec tous ses accessoires et du porteur lui-même. Pour ensemble faire œuvre commune dans une performance dansée.



Découvrez le coup de cœur de Graziella Révérand,
Gestionnaire de formation au Pôle Ressources Humaines, Métiers et Formation
 




 

Restitution dans le cadre du festival L’Art au Moulin
Le 31 mars 2022

 

La performance en images



©David Venier

Documentaire : Le processus de co-création artistique

Dates de projection suivie d'une table ronde
 

Mercredi 26 octobre | 18h30
Amphi Huvelin (15 quais Claude Bernard)

Lundi 21 novembre | 20h
Le 100ecs - Établissement culturel solidaire, Paris


 

Ce documentaire de 52 min est réalisé par Vincent NOCLIN 
 durant la résidence de Catherine URSIN à l’Université Jean Moulin
sur une idée originale de France LAREDO, coordinatrice des actions culturelles à Lyon III

accompagné d'un livret
 

CATHERINE URSIN
L’EMPRISE DES SENS

Texte de Lawrence GASQUET
Mise en page de Catherine URSIN
 


 

En résidence à l’Université Jean Moulin Lyon 3 durant l’année universitaire 2021-2022, dans le cadre de la participation de l’établissement à la Biennale Hors Normes, Catherine Ursin a investi les lieux et proposé son univers artistique aux étudiants et personnels devenus spectateurs et acteurs, participant aux installations, performances et créations.

Sans relâche, Catherine Ursin questionne le vivant. Au-delà du bien et du mal, aux prises avec la matière, l’artiste plasticienne interroge ses sensations, ses intuitions et sa raison. Les corps qu’elle façonne sont des corps souffrants, désarticulés, fragmentés, désublimés ; à la fois singuliers et universels, ils semblent s’abîmer dans la douleur, avant qu’elle puisse les réparer, les suturer, et les faire revivre. Catherine Ursin sculpte, peint, pratique l’art vidéo et la performance, et donne à voir ce qu’il y a de plus secret en nous, ce qui nous habite, ce qui nous hante, ce que nous incorporons et ce qui paradoxalement nous incorpore.

Comment l’université Jean Moulin accueille-t-elle un artiste et accompagne-t-elle la création artistique ? Quelles sont les interactions avec les différentes parties prenantes au sein de l’établissement ? En suivant Catherine Ursin, de la recherche artistique à la réalisation de ses œuvres, le documentaire interroge ce processus de co-création artistique présent à l’université. Le livret qui accompagne le documentaire invite à prolonger et élargir la réflexion à travers écrits, croquis, notes et photographies.

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