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Portrait d'un ancien étudiant en DAEU : Romuald LEBON

Publié le 27 mai 2024 Mis à jour le 27 mai 2024
Romuald Lebon / DAEU
Romuald Lebon a 29 ans, grâce à l’obtention du DAEU, il a pu reprendre ses études arrêtées au lycée, et ouvrir son horizon professionnel.


1 – Pouvez-vous nous parler de votre parcours en quelques mots ?


Ayant un intérêt pour le domaine artistique, les médias et les réseaux sociaux, je me suis dirigé vers un Baccalauréat Professionnel Communication Visuelle Plurimédia. Suite à des soucis de harcèlement et un décrochage, je me suis réorienté vers une filière Gestion Administration dans un lycée plus proche de chez moi. Cette formation ne me plaisant pas, j’ai perdu toute motivation et n’ai alors pas décroché mon Bac. Par la suite, j’ai emménagé sur Lyon et commencé à travailler en restauration, événementiel puis dans le commerce. En parallèle, j’ai continué à exercer ma passion, à me former en autodidacte et à proposer mes services en graphisme et communication.

2 – Pourquoi avez-vous fait le DAEU ?

Je n’ai jamais accepté le fait de ne pas avoir obtenu mon Bac ! Je me suis finalement lancé afin de m’offrir la possibilité de reprendre mes études, me donner accès à des postes accessibles avec un niveau Bac.

C’était également une petite revanche personnelle !

3 – Comment avez-vous eu connaissance de ce diplôme ?

Tout simplement en faisant des recherches sur Internet.  

4 – Comment avez-vous suivi le diplôme ? (en journée, cours du soir…)

Pour ma part, j’ai suivi l’option A qui était proposée en cours du soir. Ce qui m’a permis de continuer à travailler à mi-temps en parallèle.

5 – Qu’est-ce qui vous a paru intéressant dans le DAEU ? Des difficultés rencontrées ?

Ce que j’ai trouvé intéressant dans ce programme de la seconde chance, c’est avant tout la possibilité de pouvoir choisir entre les options A ou B et également de pouvoir retourner sur les bancs de l’école mais dans un cadre universitaire avec des adultes.
J’ai en effet rencontré quelques difficultés. Je ne cache pas que cumuler un contrat de 25h, des cours du soir, les révisions et le travail personnel, c’était parfois un peu éprouvant.

6 – Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Le DAEU demande une rigueur, de l’investissement, c’est un vrai challenge. Il m’est arrivé plusieurs fois de penser à abandonner en cours de route ou encore que je n’y parviendrais pas. Mais ce n’est que quelques mois dans une vie. Une fois arrivé au bout, le diplôme en poche, on regarde en arrière et on ne peut qu’être fier.
Non seulement cela m’a permis de reprendre confiance en moi, mais également donné l’opportunité d’un autre choix de carrière. Ce qui était très limité avant.

7 – Pour quelqu’un qui hésiterait, un conseil pour se lancer ?

De foncer sans hésiter ! Comme je l’ai évoqué cela demande un certain investissement, mais c’est une expérience bénéfique qui débloque des portes. Rejoindre le DAEU, c’est aussi se rendre compte que nous ne sommes pas seuls. On y rencontre des personnes de tout âge n’ayant pas obtenu leur Bac pour diverses raisons, aux passifs tout aussi différents et intéressants les uns que les autres. Cela m’a permis de relativiser, m’a motivé et a créé de nouvelles amitiés.

8 – Pourquoi avez-vous choisi Université Jean Moulin et qu’avez-vous pensé du cadre d’étude de l’Université ?

Je connaissais déjà un peu l’université Jean Moulin de nom et par des proches qui y ont fait leurs études. De plus, le campus est relativement proche de chez moi ce qui était une chance. Quant au cadre, j’ai trouvé intéressant de revoir un programme de lycée à la fac. Cela m’a permis de ne pas sentir de décalage.


J’ai apprécié la qualité de l’enseignement et l’implication des enseignants.  Le personnel administratif en charge de la formation à pour ma part été très à l’écoute et réactif. La bienveillance particulière d’Aline de Gramont - ancienne responsable administrative - a été pour moi un véritable soutien durant l’année.



Propos recueillis par Anne Clausse, Service de la communication et des partenariats.