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Portrait de Laure Lonjon en reconversion professionnelle à l'Université / Master 2 Droit des affaires et fiscalité- IDEA

Publié le 15 juin 2021 Mis à jour le 4 novembre 2021

À 38 ans, Laure Lonjon est assistante juridique. Elle suit un Master 2 Droit des affaires et fiscalité, en vue de devenir juriste d'entreprise.

Portrait de Laure Lonjon en reconversion professionnelle à l'Université / Master 2 Droit des affaires et fiscalité- IDEA
Pouvez-vous nous parler de votre parcours en quelques mots ?

Je suis diplômée d’un DUT Carrières Juridiques option Juriste d’Entreprise et d’une licence professionnelle Droit et Gestion des Entreprise Agricoles et Agroalimentaires.
J’ai tout d’abord été assistante Juridique dans 2 offices notariaux durant 3 ans et demi en tout, puis j’ai eu la chance d’intégrer un grand groupe dans le secteur du BTP en 2008 pour exercer, durant 7 ans et demi la fonction d’assistante juridique au sein d’un service juridique comptant 6 collaborateurs.
Depuis 5 ans maintenant, je suis assistante juridique au sein d’un groupe familial dans le secteur de BTP et je gère toute la partie juridique de 13 sociétés.

Pourquoi avez-vous fait une reconversion professionnelle ?

Cela fait maintenant 16 années que je suis assistante juridique et je souhaite évoluer vers un poste de juriste, car j’adore le droit et, aujourd’hui, je sens que mes connaissances ne me suffisent pas pour évoluer vers une telle fonction. Pour moi c’est une évolution professionnelle que je ne pourrais pas avoir sans le diplôme.

Comment avez-vous eu connaissance du dispositif Transitions Pro ?

Il a quelques années de cela, mon ancien responsable juridique souhaitait que je fasse une formation et m’a parlé du dispositif FONGECIF, mais à cette époque mes enfants étaient trop jeunes pour que je puisse me lancer sereinement dans les études.
J’avais quand même participé à une réunion d’information mais je n’ai pas été au-delà.
Alors lorsque j’ai enfin fait le choix de reprendre mes études c’est tout naturellement que je me suis documentée pour bénéficier d’un tel dispositif.

À quel moment vous êtes-vous mise en relation avec l’Université ?

Je me suis mise en relation d’abord avec l’Université et après avec Transitions Pro. Au niveau de l’Université, il faut passer un entretien. Avant de le passer, j’avais déjà commencé ma demande de financement. J’ai tout lancé en même temps pour être dans les délais !

Comment s’est passée l’étape de la constitution du dossier ?

Pour réaliser un dossier de transition professionnelle il faut être assez motivé. Il faut fournir pas mal de documents, rédiger une lettre de motivation, en respectant certains délais et avec un suivi au niveau de son employeur. Il faut être rigoureux dans sa démarche.
J’imagine que ce sont surtout la motivation et la cohérence du dossier dans l’évolution professionnelle qui sont importants car il faut beaucoup argumenter et expliquer son parcours. Côté financement, j’ai pris en charge une moindre partie comprenant les frais d’inscription et mes frais personnels de déplacement et de repas.

Qu’est-ce qui vous paraît intéressant dans le diplôme suivi ? Des difficultés rencontrées dans la reprise d’études ?
Le diplôme suivi est très intéressant pour diverses raisons :
 
  • Les auditeurs sont tous en activité professionnelle et dans la même tranche d’âge que la mienne, on est vraiment dans l’entraide. C’est très motivant d’aller en cours dans ces conditions,
  • Les cours étant sur 2,5 jours par mois, c’est tout à fait compatible avec une activité professionnelle,
  • Les matières sont dispensées pour la majorité par des professionnels, ce qui rend les cours très intéressants,
  • L’enseignement correspond à ce dont j’avais besoin pour une évolution vers un poste de juriste.


Il faut combiner vie personnelle, vie professionnelle et vie d’étudiant, c’est la difficulté du diplôme. Mais la motivation aide à prendre du temps pour les révisions et pour travailler. Il faut travailler un peu tous les jours, tous les week-ends, comme ça on ne prend pas trop de retard et on ne se retrouve pas à tout réviser à la dernière minute. Il faut que la formation plaise vraiment pour être motivé à travailler sinon cela ne marche pas.

Comment suivez-vous le diplôme ?

Les cours ont lieu 2,5 jours par mois en présentiel à l’IDEA – Université Jean Moulin. On a eu du distanciel au début et on a repris rapidement en présentiel. Le présentiel permet de créer des liens dans la promotion et les liens avec les professeurs sont complètement différents quand on est en présentiel.

Qu’est-ce que cela vous apporte ?

Une méthodologie de travail, de nouvelles connaissances, un gros enrichissement personnel, une estime de soi voire de la confiance en soi ! Acquérir de nouvelles connaissances à 38 ans c’est valorisant.

Que diriez-vous à quelqu'un qui hésiterait à se lancer ?

Il faut être prêt et sûr de soi, s’il y a un doute c’est que ce n’est pas le bon moment ! Pour ma part j’y ai pensé pendant plusieurs années mais je ne me suis lancée que l’année dernière car j’étais enfin prête et j’avais vraiment envie/besoin d’évoluer dans ma carrière professionnelle. Quand on est prêt il faut y aller car c’est tellement intéressant de pouvoir s’enrichir et évoluer grâce à un nouveau diplôme à l’âge adulte. Ce serait dommage de passer à côté si on a cette envie-là.

Pourquoi avez-vous choisi l'Université Jean Moulin ?

J’ai eu mon DUT Carrières Juridiques au sein de l’Université Jean Moulin et j’ai beaucoup apprécié la rigueur de cette université et la qualité de l’enseignement. Nous sommes suivis et épaulés, nous ne sommes pas lâchés dans la nature, c’est exactement ce que j’avais ressenti lors de mon DUT Carrière Juridiques.
Mme Merrouche à l’IDEA (NDLR : gestionnaire de la formation continue) fait un travail formidable. C’est plus facile quand on a un interlocuteur si rigoureux.
Le diplôme proposé par l’IDEA correspond totalement à mes attentes.

Propos recueillis par Anne Clausse, Service de la communication.