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Atelier de théâtre en italien

Publié le 23 juillet 2019 Mis à jour le 8 avril 2024

Dirigé par Ilaria MORETTI

ATELIER COMPLET

Mon but n'est pas de vous apprendre à jouer, mon but est de vous
aider à créer un être humain vivant à partir de vous-mêmes.
Constantin Sergueïevitch Stanislavski

Rejoignez la première troupe de théâtre en italien de l’Université, créée en 2018. L’atelier s’articule autour de deux méthodes théâtrales :

  • Méthode Stanislavski (axe pratique) - liée à la notion d’interprétation et à la construction du personnage
  • Méthode Strehler (axe théorique) - conçue à travers le concept du « Théâtre humain », à savoir un théâtre de parole fondé sur la réflexion et sur l’interprétation critique des textes littéraires mis en scène
Les comédiens, dirigés par le metteur en scène, sont amenés à vivre une expérience artistique rigoureuse à travers un travail sur le personnage, la voix, le corps et le texte dans l’espace scénique. Le but de cet atelier est non seulement de développer l’usage de la langue italienne ou de former des aspirants comédiens, mais aussi de créer des sujets conscients de la valeur de l'art dans la société, de sa contribution à l'éthique, à travers l'analyse de la complexité de l'être humain dans son rapport au monde.





 

RETOUR SUR...

MERAKI #2
L'imbecille
D'après Luigi Pirandello

Pour cette 2e édition du Festival international de théâtre universitaire, l'atelier de théâtre en italien présente L’imbecille, écrit en 1912 et joué pour la première fois en octobre 1922, quelques jours avant la marche sur Rome, la violence est représentée d’une manière absolument moderne, pour ne pas dire actuelle et commune à notre société. C’est le pouvoir qu’un chef peut exercer sur ses subordonnés. Ou la mesquinerie quotidienne d’un groupe envers les plus influençables. Mais c’est aussi et surtout la violence de la masse, d’une masse aveugle qui contient déjà les prémices d’un régime totalitaire.

Dans cette adaptation scénique, les répliques restent inchangées, la plume est celle de Pirandello, mais le face-à-face avec le pouvoir ne se réduit pas à un dialogue entre deux subjectivités (le patron et son rédacteur malade), mais c’est toute une « masse - rédaction » qui s’unit contre sa directrice, en l’humiliant et en la privant de son travail et de sa dignité. Cette congrégation d’individus, mis ensemble, donne lieu au pire des spectacles, celui d’une violence aveugle et destructrice : assassine.
 

Jeu
Mirko Atzori, Olivier Chaffardon, Elena Colucci, Aymeric Dorier, Fiona Gazzaniga, Marie Merle, Zaira Ottanelli, Juliette Rindone, Yolanda Schickele, Eva Anaïs Tissot, Emma Viotto





 

MERAKI #1
Ma camminarci, non ci camminavo !
D'après Luigi Pirandello

Cette année dans le cadre du festival étudiant l'Art au Moulin et des journées MERAKI #1, nous avons découvert l'univers de Luigi PIRANDELLO avec une nouvelle création !

All’uscita est un « mystère profane ».
 



« Mystère » fait référence à ce qui ne peut être révélé ; « profane », du latin pro-fanum, signifie littéralement « devant le lieu sacré » : quelque chose qui, ne participant pas à la « sainteté d’un lieu », en reste exclu. Dans cette méditation sur la mort – sujet central pour Pirandello – des identités restent liées à la vie par un souvenir, un sentiment, une idée. Avant de disparaître, elles s'arrêtent dans un cimetière qui n'en est pas un : lieu à mi-chemin entre eros et thanatos.
 
Ainsi, Ma cammincarci, non ci camminavo est une étude théâtrale conçue pour approfondir la notion de personnage pirandellien. Avant de jouer la pièce All’uscita, un groupe indéfini atterrit dans une sorte de terra nullius pour raconter sa condition existentielle à travers des textes de Un, personne, cent mille et de Six personnages en quête d’auteur. Ces trois œuvres – All’uscita (1916), Un, personne (1926) et Six personnages (1921) font partie d'un discours ininterrompu sur l'impossibilité d’adhérer à soi-même. Le fait d’« être personnage » n'est ni une condition métaphysique (All’uscita) ni un acte propre à la « mascarade de la vie » (Six personnages) mais plutôt une méditation sur le sujet pensé dans son intégrité – ou discontinuité – de vivant.

L'ART AU MOULIN 2021
Sguardi, étude théâtrale autour de douze monologues
Regards, études autour de douze monologues

Cette année pour le festival l'Art au Moulin, les étudiants ont exploré l'œuvre littéraire de Natalia GINZBURG à travers l'adaptation théâtrale de È stato così. Face à la pandémie, aux confinements, aux cours à distance, au théâtre-écran, les étudiants de l'atelier ont finalement décidé de porter en scène une toute nouvelle création.

Regards Sur les planches du théâtre la poussière s’est installée. Les marionnettes, inanimées, oubliées, n'ont repris vie que le temps d’une représentation. Et si vous emportiez avec vous un morceau de chacune d’entre elles, une étincelle de ces instants de création ?
 

Témoignages & retour en images


 

L'ART AU MOULIN 2020
En attendant "Un caso clinico"
Un voyage en coulisses

Vous prenant par la main, les étudiants vous ont emmené dans les coulisses de leur spectacle Un caso clinico, d'après Dino BUZZATI.

Victime d’un engrenage kafkaïen, l’ingénieur Giuseppe Corte entre dans une clinique afin de soigner sa petite pathologie. Il plongera peu à peu, au rythme des étages, dans l'incompréhension du rapport pervers entre patients et soignants.


Traçant les contours d’un hypothétique enfer dantesque, la pièce remet en cause le monde des vivants en soulignant les dérives d’une société capitaliste, aveuglée par l’argent et affectée par l’absence de toute éthique.

Vidéo & lectures audio


 

L'ART AU MOULIN 2019
Restiamo a guardare

À l'occasion du festival l'Art au Moulin, les étudiants vous présentent le fruit d’une année de travail !

Ce spectacle  est librement inspiré de Il vizio assurdo de Diego FABBRI et Davide LAJOLO. Nous sommes le 26 août, Cesare PAVESE s’enferme dans une chambre de l’Hôtel Roma, à Turin. Il lui reste encore quelques heures avant l’obscurité.


Dans la pénombre de sa solitude il cherchera à appeler – sans succès – ses vieux copains, des hommes et des femmes qui ont fait partie de son quotidien. Si son suicide traduit la fin de sa vie, ce n’est que le commencement d’un dialogue impossible avec des revenants, des présences insaisissables qui essaient de traduire la vérité d’une existence faite de rencontres, d’écriture et de poésie. La dernière occasion pour tenter de ne pas succomber à son « vice absurde ».

Toutefois, anéanti par le manque de réponse, ce sera « l’inquiétude angoissante qui sourit toute seule » à avoir le dernier mot.