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Ariane Bayle, Thibaud Boncourt et Éric Baratay nommés à l’IUF (Institut Universitaire de France)

Publié le 22 juin 2022 Mis à jour le 24 juin 2022

Par arrêté de la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en date du 26 mai 2022, Ariane Bayle, Thibaud Boncourt et Éric Baratay ont été nommés membres de l’Institut Universitaire de France (IUF). Ces nominations viennent récompenser l’excellence de leurs travaux et consolider la qualité, internationalement reconnue, de la recherche au sein de l’Université Jean Moulin Lyon 3.

Ariane BAYLE

Ariane Bayle Professeure de littérature comparée, responsable de l’équipe de site IHRIM-Lyon 3 (UMR 5317), Ariane Bayle est spécialiste des littératures européennes du début de l’époque moderne (XVIe-XVIIe siècles), notamment des rapports entre littérature et médecine, des représentations du corps, de la pathologie et du soin dans la littérature et les arts.

Elle est l’autrice de Romans à l’encan. De l’art du boniment dans la littérature du XVIe siècle, Genève, Droz, coll. « THR », 2009. Elle a dirigé l’anthologie Le Siècle des vérolés, La Renaissance face la syphilis, Grenoble, éd. Jérôme Millon, 2019. Avec Raphaële Andrault (CNRS), elle a conçu l’exposition et le webdocumentaire « Le médecin face à la douleur, 16e-18e siècles ».

Ses recherches actuelles explorent les écritures du récit de cas au début de l’époque moderne. Son prochain livre, Soigner et Raconter au XVIe siècle. Écriture de soi et récit de cure chez Leonardo Fioravanti et Ambroise Paré, paraîtra chez Droz dans la collection « Les Seuils de la Modernité » en 2023.
 

Thibaud BONCOURT

Thibaud Boncourt Thibaud Boncourt est docteur en science politique de l'Institut d'études politiques de Bordeaux (2011) et maître de conférences à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Lauréat de l'agrégation de science politique, il rejoindra l'université Jean Moulin Lyon 3 et le laboratoire Triangle (UMR 5206) en septembre 2022.

Ses recherches portent sur les rapports entre sciences et politique, l'histoire des sciences sociales et la sociologie politique de l'international. Il a récemment codirigé Political science in Europe. Achievements, challenges, prospects (Lanham, Rowman & Littlefield Publishers, 2020, avec Isabelle Engeli et Diego Garzia) et The social and human sciences in global power relations (Londres, Palgrave Macmillan, 2018, avec Johan Heilbron et Gustavo Sorá).

Ses recherches actuelles, qu'il poursuivra dans le cadre de la délégation IUF, portent sur les déviances scientifiques et les politiques de régulation de l'intégrité scientifique.
 

Éric BARATAY

Éric Baratay Professeur d’histoire contemporaine au sein de la Faculté des Lettres et Civilisations, membre du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA) – UMR 5190), Éric Baratay est un historien de la nature, des animaux et de leurs relations avec les hommes. Spécialiste de l’histoire des représentations animales, des pratiques humaines à l’égard des animaux ou encore de l’histoire de la condition animale, Éric Baratay a reçu en 2014 le Prix Jacques Lacroix de l’Académie Française pour son ouvrage Bêtes des tranchées, des vécus oubliés paru en 2013.

Déjà membre de l’IUF depuis 2017, il est notamment l’auteur de Le Point de vue animal, une autre version de l'histoire, Seuil, 2012, et, plus récemment, de Biographies animales, des vies retrouvées, Seuil, 2017 ou encore, en 2021, de Cultures félines (XVIIIe-XXIe). Les chats créent leur histoire, Seuil.

 

À propos de l'IUF

L'Institut universitaire de France vise à favoriser l’excellence scientifique dans les universités, l’intégrité scientifique et la parité Femmes/Hommes et fait, par conséquence, de la diffusion des savoirs l’une de ses priorités les plus essentielles.

L'Institut universitaire de France a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau international dans les universités françaises et de renforcer l'interdisciplinarité, en poursuivant trois objectifs :
  • Encourager les établissements et les enseignants-chercheurs à l'excellence en matière de recherche, avec les conséquences positives que l'on peut en attendre sur l'enseignement, la formation des jeunes chercheurs et plus généralement la diffusion des savoirs.
  • Contribuer à la féminisation du secteur de la recherche.
  • Contribuer à une répartition équilibrée de la recherche universitaire dans le pays, et donc à une politique de maillage scientifique du territoire.
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