Approche historique de l'Asie centrale – Réf : H06

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Détails

Présentation

Le mercredi de 14h à 16h, hors vacances scolaires
À partir du : 08/11/2023

Lieu : Campus des quais
 

Objectifs

Ce cycle culturel s'adresse à toute personne désireuse de développer ses connaissances, élargir sa culture et approfondir sa réflexion.

Lieux

Lyon

Contacts de la formation

M. Loïc AVILLANEDA
Professeur certifié en Histoire et juriste

Contacts formation continue

FC3 Langues|Lettres|Philosophie
04 78 78 70 48 - fc3@univ-lyon3.fr
 

Admission

Pré-requis

Niveau(x) de recrutement

[ Autre ]

Conditions d'admission / Modalités de sélection

Accessibles à tout public, sans condition d'âge, ni de diplôme

Coût de la formation

Tarif : 190€
11 séances de 2h

Modalités d'inscription

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Programme

L’Asie centrale, terme en usage depuis un siècle et demi environ, est connue principalement des passionnés de récits de voyage du XIXe siècle et des amateurs d’Histoire.
Pour le public moderne, elle apparait comme une terre fantasmée de légendes et de mythes, berceau de prestigieuses civilisations.

Pourtant dès le XIXème siècle, le britannique Halford Mackinder attire l’attention sur la place majeure qu’occupe l’Asie centrale, devenant une référence géostratégique.
Grâce à ce théoricien, la région devient le « cœur », un « pivot géographique » de l’histoire, espace d’affrontement des puissances au sein du « le grand jeu ».

Pourtant l’histoire de cet espace plonge ses racines dans un lointain passé.

Historiquement, en termes de peuplement et de civilisation, l’Asie centrale représente un espace où le monde turc des steppes entre en contact avec la civilisation persane et musulmane.

Géographiquement, Aucune frontière géographique ne sépare l’Asie centrale de l’espace russe. Elle est une suite de vallées et de steppes, partant de l’Anatolie jusqu’aux montagnes du Tien-Shan, du Sin-Kiang, du Pamir et de l’Elbourz, vers la mer Caspienne, et les plaines russes, en passant par le nord de l’Afghanistan.

La présence quasi continue de prairies constitue le fondement, la base économique et politique de la civilisation centre asiatique. L’abondance de la végétation rend possible l’élevage des chevaux à une échelle sans équivalent. Cette symbiose homme cheval permet le développement d’une activité guerrière conférant une puissance militaire aux envahisseurs nomades, quasiment invincible par les armées du monde sédentaire, jusqu’à l’apparition des armes à feu.

Au cours des deux derniers millénaires, moyennant une certaine adaptation aux contraintes de l’environnement physique, les regroupements tribaux des différents peuples forment le noyau dur des États respectifs d’Asie centrale. Des grands conquérants, au rôle fondamental dans l’Histoire mondiale, se succèdent portant leurs étendards dans les immenses steppes en y fondant de puissants empires et en établissant dynasties et civilisations de grands empires nomades.

Le pouvoir de la steppe culmine avec l’Empire mongol gengiskhanide allant de la Chine à la Hongrie, et voisinant au sud avec le monde sédentaire iranien, essentiellement urbain.

Sur ces terres millénaires, l'Orient et l'Occident n'ont en fait jamais cessé de se rencontrer ou de s'affronter. L'Asie centrale demeure l'un des points névralgiques du monde où les grandes puissances convoitent ses richesses.