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ODIER Samuel

La fin de l’asile d’aliénés dans le Rhône et l’Isère (1930-1955)

Publié le 8 octobre 2007 Mis à jour le 17 octobre 2007

Thèse en doctorat d'Histoire religieuse, politique et culturelle, soutenue le 16 février 2006.

Celte thèse étudie la fin de l'asile d'aliénés entre 1930 et 1955 à partir de deux exemples régionaux. Saint-Egrève et le Vinatier : deux asiles publics suffisamment différents, dont la gestion illustre une politique de Santé publique qui dans ce domaine dépendait des seuls départements. Jusque dans les années 1950, l'aliénation côtoie les notions de dangerosité et d'indigence ; l'asile soigne moins qu'il ne prend en charge. Sa refonte ne viendra pas seulement des administrateurs, conscients de l'échec médical, mais d'une évolution générale (culturelle, sociale, institutionnelle...) qui change de statut du malade, (non plus assisté mais assuré social). Le changement d'estime pour l'aliéné stimule la recherche et après l'énorme surmortalité asilaire de la seconde guerre mondiale, la médicalisation des structures va de pair avec une humanisation du lieu englobant aussi bien la modification du niveau de vie des internés que l'évolution du personnel soignant.

Mots-clés : Asile, aliénation, eugénisme, hygiène mentale, Rochaix, Godart, Toulouse, Lépine, Herriot, Saint-Egrève, Vinatier, malades mentaux, révolution psychiatrique, enfance inadaptée, anormale, extermination. Directeur de thèse : Olivier FAURE Membres du Jury : Jacqueline CARROY, Directeur d'Études à l'EHESS Didier NOURRISSON, IUFM, Lyon Isabelle Von BUELTZINGSLOEWEN, Université Lyon 2 Eric BARATAY, Université Jean Moulin Lyon 3 Olivier FAURE, Université Jean Moulin Lyon 3 Mention : Très honorable avec félicitations Équipe d'accueil : RESEA Institut d'histoire de christianisme (IHC)