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GARDERE Anne

Coopération intercommunale et liberté communale

Publié le 23 août 2007

Thèse en droit public, soutenue le 21 septembre 2006.

Afin de remédier au nombre pléthorique de communes françaises, et face à l'échec des fusions, c'est la voie de l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui a été préférée. Tout en permettant de conserver la commune en tant que collectivité territoriale, et tout en laissant subsister d'autres modes coopératifs, l'EPCI n'est pas sans poser certaines limites à la liberté communale. En effet, l'EPCI, s'il est fondé sur la volonté des communes, garantie par le principe constitutionnel de libre administration, suppose une intégration plus ou moins poussée de la commune, à la fois sur le plan territorial, matériel, financier et institutionnel. Ce mouvement continu d'intégration des communes, encore accentué depuis l'entrée en vigueur de la loi du 12 juillet 1999 portant réforme de la coopération intercommunale, est peut être le premier pas vers une recomposition plus drastique du paysage communal français, et, au delà, du paysage administratif et institutionnel français. Mots-clés : Commune, coopération intercommunale, intercommunalité, libre administration, établissement public de coopération intercommunale, collectivité territoriale. Directeur de thèse :  Didier JEAN-PIERRE Membres du Jury : Odile DAVID DE BEAUREGARD BERTHIER, Paris I Michaël KARPENSCHIF, Université de Savoie Jean-Jacques PARDINI, Université de Toulon François ROBBE, Université Jean Moulin Lyon 3 Didier JEAN-PIERRE, Université Jean Moulin Lyon 3 Mention : Très honorable avec félicitations du Jury Équipe d'accueil : Équipe de droit public