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BROSSARD/BORY Stéphanie

L’assemblée Galloise et la question de l’environnement. De l’identité nationale à la construction politique

Publié le 10 novembre 2008 Mis à jour le 26 novembre 2008

Thèse de "Langues", spécialité Littératures et civilisations des mondes anglophones, soutenue le 10 octobre 2008.

Nationalisme et écologisme revêtent une signification particulière au pays de Galles, nation annexée à l'Angleterre depuis 1536, aux ressources longtemps exploitées. Ces mouvements se rapprochent au fil des années et leurs aspirations se concrétisent, après une lutte acharnée, avec la création, en 1998, de l'Assemblée nationale pour le pays de Galles, organe élu soumis, par son texte fondateur, à l'obligation d'appliquer le développement durable dans sa politique. L'Assemblée, à partir de 1999, définit un projet afin de transformer une société industrielle déliquescente en un monde néo-rural fondé sur une économie moderne, reposant essentiellement sur le tourisme et les nouvelles technologies. Il s'agit d'établir, non seulement de nouveaux programmes, mais aussi une autre forme de gouvernance, dans le but d'affirmer la singularité galloise et de faire connaître, grâce à sa politique environnementale, le pays de Galles sur la scène européenne. Après huit années d'existence, l'Assemblée peut dresser un premier bilan de son action, a priori mitigé aux yeux des Gallois, guère intéressés pour l'instant par leur institution. Ses efforts pour réformer la société et imposer le pays de Galles sur le plan international ne semblent pas avoir réellement porté leurs fruits. Mots-clés : Pays de Galles, Assemblée, nationalisme, écologisme, identité, environnement, paysage, Europe Directeur de thèse : Alain SUBERCHICOT Membres du jury : François POIRIER, Paris XIII Moya JONES, Université Bordeaux 3 Alain SUBERCHICOT, université Jean Moulin Lyon 3 Richard DEUTSCH, Université Jean Moulin Lyon 3 Mention : Très honorable Équipe d'accueil : Institut d'Études transtextuelles et transculturelles - IETT