BONJOUR BECUWE Audrey

La recherche questionne alors l'introduction des démarches compétences dans les villes françaises de taille moyennes et importantes comme pratique en cours d'institutionnalisation et ambitionne ainsi une compréhension du processus d'adoption des innovations managériales. La thèse intègre donc des phénomènes de mode et de mimétisme par lesquels l'organisation tente de gagner en légitimité. Cette théorie peut s'interpréter comme suit : peu importe que les outils et dispositifs de gestion des compétences soient réellement (concrètement) utilisés, seule compte la réputation sociale et la légitimité que confère leur adoption. Sur la base d'une étude de cas comparative fondée sur le déploiement de démarches de gestion des compétences dans les villes de Saint-Etienne, Lyon et Nancy, et d'une phase quantitative menée sur la base d'un questionnaire adressé aux DRH de villes de taille moyenne, l'étude apporte un regard original sur le statut des outils de gestion, ces derniers étant simultanément appréhendés comme un vecteur de rationalisation mais aussi un artefact symbolique. Mots-clés : Nouvelle Gestion Publique, gestion des compétences, communes françaises, pressions institutionnelles, institutionnalisation Directeur de thèse : Alain ROGER Membres du Jury : Alain ROGER, Université Jean Moulin Lyon 3 Amaury GRIMAND, Université de Saint Etienne Jacques ROJOT, Paris II Christian DEFELIX, Grenoble 2 Christophe EVERAERE, Université Jean Moulin Lyon 3 Mention : Très honorable avec félicitations Équipe d'accueil : Centre de recherche de l'IAE Magellan