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ARDEHALI Golshid

Droit et pratique de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes de l'ONU de 1979 dans les pays de culture musulmane - l'Egypte, l'Arabie Saoudite et l'Iran -

Publié le 21 août 2013 Mis à jour le 13 février 2015

Thèse en Droit International et Relations Internationales soutenue le 12 septembre 2013.

Mesurer l’impact des réserves Charia sur l’application des dispositions essentielles de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (la CEDEF) est l’élément principal de cette étude. À cette fin, le statut juridique de la Femme est examiné, à la lumière des dispositions de la Convention, dans trois pays de culture musulmane (Egypte, Arabie Saoudite et Iran). La présente étude tend à démonter que le statut moindre de la Femme, dans les pays de culture musulmane, est la conséquence de la primauté de l’Islam, en tant que doctrine politico-religieuse, au sein des sociétés civiles. L’étude met l’accent sur l’antagonisme qui existe entre le droit international positif, de nature essentiellement séculaire, et le doit religieux, d’essence divine en vigueur dans la majorité des États de culture musulmane. Elle insiste également sur cette réalité persistante qui consiste, dans de nombreux pays, à nier l’application des droits humains aux femmes, au prétexte de leur incompatibilité avec la loi religieuse supérieure. C’est l’ambition de cette recherche que de proposer que, seule, une séparation nette, de la Religion et du Droit serait à même de garantir l’application universelle et uniforme du droit international de l’Homme et la Femme.

Measuring the impact of Sharia reservations on the application of the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women (CEDAW) is the principal subject of this paper. In this respect, the legal status of women is examined, in the light of the Convention (CEDAW), within three Muslim countries (Egypt, Saudi Arabia and Iran). The present study tries to demonstrate that the lesser status of Muslim women is the result of Islam’s primacy, as a politico-religious ideology, within civil societies. The paper emphasizes on the existing irreconcilable conflict between, the international positive law, essentially of secular nature, and the religious law, mainly of divine nature. This paper also advocates that the persistent denial of basic human rights of women in Muslim countries is mainly due to the incompatibility of those rights with imposed religious norms (sharia law). In it’s ambition this study aims to prove that only a strict separation between law and religion could guarantee the universal application of human rights of men and women.

Mots-clés : Femme, Droits de l’Homme, Égalité, Discrimination, Droit, Convention, Droit International, Réserve, Pays de culture musulmane, Egypte, Arabie saoudite, Iran, Religion, Islam, Islamiste, Charia, Pouvoir temporel, Pouvoir spirituel, Modernité, Sécularisme. 

Key words : Women, Human Rights, Equality, Discrimination, Law, Convention, International Law, Reservation, Countries with Islamic culture, Egypt, Saudi Arabia, Iran, Religion, Islam, Islamist, Sharia, Temporal Authority, Spiritual Authority, Modernity, Secularism.

Directeur de thèse : Cyril NOURISSAT, Professeur, Université Lyon 3


Membres du jury :
Cyril NOURISSAT, Professeur, Université Lyon 3, Directeur de thèse
Ali BENCHENEB, Professeur, Université de Bourgogne, rapporteur
Monia BEN JEMIA,  Professeur, Université de Tunis Carthage, rapporteur
Hugues FULCHIRON, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3, suffragant
              
Président du jury :  Hugues FULCHIRON

Mention : Honorable

Equipe d'accueil : IDC