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Prix de thèse - Année 2016

Evènement | 8 décembre 2017
Vignette diplôme

Prix de thèse 2016 de l'Université Jean Moulin Lyon 3

prix de thèse 2016


La cérémonie de remise s'est tenue le 8 décembre 2017 à l'Université Jean Moulin pour les 2 prix suivants :

  • Prix en Droit :

Testard Christophe TESTARD pour sa thèse intitulée « Pouvoir de décision unilatérale de l’administration et démocratie administrative » soutenue le 29 décembre 2016 sous la direction de Madame le Professeur Sylvie CAUDAL.

Le pouvoir de décision unilatérale de l’administration entretient avec la démocratie administrative des rapports ambivalents. Appréhendée comme l’ensemble des règles qui tendent à la participation des administrés à l’élaboration des décisions administratives, la démocratie administrative est de prime abord contradictoire avec la dimension de contrainte et de commandement que l’unilatéralité manifeste. Faisant figure d’oxymore, elle s’est pourtant imposée à un pouvoir dont la légitimité semblait remise en cause. Le principe d’une participation des administrés irrigue désormais, à travers des procédés multiples et utilisant les nouvelles technologies, la relation entre le « public » et l’administration : la démocratie administrative a saisi le pouvoir de décision unilatérale.

  • Prix en Sciences Humaines :

Loriol Romain LORIOL pour sa thèse intitulée « Lire et écrire les signes divins. Recherches sur la divination romaine à travers l’historiographie impériale » soutenue le 2 avril 2016 sous la direction de Monsieur le Professeur Bruno BUREAU.

La divination est à Rome l’instrument central du dialogue avec les dieux, et les sources témoignent de l’attention que les Romains portent aux signes divins sous la République et sous l’Empire, dans la pratique publique comme privée. Or, loin d’être une simple manifestation de crédulité, ou à l’inverse la coquille vide d’un ritualisme formel, la croyance aux signes divins a un caractère rationnel, attesté par l’existence à Rome de savoirs et de procédures divinatoires très élaborés. Cette rationalité est sensible dans un autre champ, qui n’a pas ou peu été exploré : les récits de signes. La narration d’un signe divin, telle qu’on en trouve en abondance chez les historiens impériaux, se présente sous la forme d’une description factuelle et sèche dont l’intérêt paraît limité. L’objectif de ce travail est de montrer au contraire que le récit de signes est une forme très riche qui traduit et met en œuvre la pensée divinatoire des Romains.


 

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