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GHOUSSOUB Dani

Le rôle du confessionnalisme dans la vie institutionnelle libanaise

Publié le 27 septembre 2007 Mis à jour le 4 octobre 2007

Thèse de doctorat de droit public, soutenue le 9 juillet 2007.

Au Liban le confessionnalisme déborde de la sphère privée pour s'accaparer la sphère publique à tous les niveaux. La démocratie libanaise a ceci d'atypique qu'elle associe deux concepts d'apparence incompatibles pour en faire la base même d'un système politique, ce qui, pour un juriste occidental, peut ressembler à une aberration. L'impact du confessionnalisme dans la vie politique et institutionnelle libanaise est tel que la " démocratie " libanaise que nous avons qualifié de communautaire reste conditionnée par l'appartenance confessionnelle des citoyens libanais. Ainsi aucun libanais n'a d'existence légale en dehors de son appartenance à telle ou telle confession et, partant, en dehors de son appartenance à telle ou telle communauté. La représentation nationale est soumise au préalable confessionnel. Un libanais est conditionné par son appartenance confessionnelle du berceau au caveau. Et pourtant le Liban reste une démocratie qui s'accommode tant bien que mal du fait religieux. Mais pour l'assainissement de la vie publique et pour la modernisation des institutions libanaises la réflexion sur une éventuelle déconfessionnalisation est devenue un " objectif national " à atteindre selon les termes même de la Constitution libanaise. Mais qu'en est-il de cette déclaration d'intention ? Est-elle applicable ? Est-elle souhaitable ? Mots-clés : Confessionnalisme, communautarisme, religion, laïcité, institutions, déconfessionnalisation. Directeur de thèse : Thierry DEBARD Membres du Jury : Guy GUILLERMIN, Université Pierre Mendès France Grenoble Michel CLAPIÉ, Université Montpellier I Émile-François CALLOT, Université Jean Moulin Lyon 3 Thierry DEBARD, Université Jean Moulin Lyon 3 Mention : Très honorable Équipe d'accueil : Équipe de droit public