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DIEYE épouse NDIAYE Yaram

L'obligation de coopération dans le statut de Rome. Analyse critique du respect des engagements internationaux devant la cour pénale internationale.

Publié le 3 janvier 2013 Mis à jour le 24 janvier 2013

Thèse en Droit Pénal et sciences criminelles soutenue le 27 septembre 2012

A l’instar des juridictions qui l’ont précédé dans la répression des crimes internationaux, la Cour pénale internationale a besoin de la coopération des Etats pour exister. C’est une condition d’effectivité de l’action de la Cour qui se traduit par la participation des Etats à la procédure pénale internationale et par l’harmonisation des législations nationales. Toutefois, en dépit de son affirmation dans le Statut, les Etats parties exécutent difficilement l’obligation de coopération. Ces difficultés s’observent tant au niveau de leur participation à la procédure initiée par la Cour que dans l’exercice de la justice au niveau national. De fait, pour un respect des engagements internationaux devant la Cour, l’institution doit surmonter l’obstacle de la souveraineté nationale. Pour atteindre les objectifs fixés, elle doit amener les Etats à dépasser les critères traditionnels de compétence dans le domaine pénal et à taire les résistances souverainistes en la matière. C’est seulement à ce titre qu’elle peut être fonctionnelle, en opposant aux Etats une conception plus étendue de la justice pour laquelle ils se sont engagés.

Following the example of the jurisdictions which preceded her in the repression of the international crimes, the International Criminal Court needs the cooperation of States to exist. It is a condition of effectiveness of the action of the Court that is translated by the participation of States in the international criminal procedure and by the harmonization of the national legislations. But in spite of its assertion in the Status, States execute with difficulty the obligation of cooperation. These difficulties observe as long at the level of their participation in the procedure in front of the Court that in the exercise of the justice at the national level. Actually, for a respect for the international commitments in front of the Court, the institution has to surmount the obstacle of the national sovereignty. To reach the fixed objectives, she has to bring States to exceed the traditional criteria of skill in the penal domain and to keep silent about the resistances of states on the subject. It is only as such that she can be functional, by setting to States a more vast conception of the justice for which they made a commitment.

Mots-clés : Mots clés : Accords de coopération, compétence universelle, complémentarité, conférence de Rome, exécution des peines, harmonisation des législations nationales, légitimité, lois de coopération, mandat d’arrêt, remise, preuves, souveraineté nationale, témoins, victimes.

Key words : Agreements of cooperation, universal skill, complementarity, conference of Rome, execution of the punishments, the harmonization of the national legislations, legitimacy, laws of cooperation, arrest warrant, delivery, proofs, national sovereignty, witnesses, victims.

Directeur de thèse : Elisabeth JOLY-SIBUET
                          
Membres du jury :
MASSE Michel, Professeur, université de Poitiers
FALL Alioune Badara, Professeur, Université Montesquieu - Bordeaux IV
VARINARD André, Professeur émérite, Univeristé Jean Moulin Lyon 3
JOLY-SIBUET Elisabeth, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3 

Président du jury
: André VARINARD

Mention : Très honorable avec les félicitations du jury

Equipe d'accueil :  Centre de droit pénal